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Casaert-Sénéchal (Russeignies) : 1er au National Bourges (24,006 old birds)

nationaux de Bourges - resultats article - Top Elite Pigeons

Rien que des visages heureux lorsque nous arrivons dans l’allée de la belle maison et du pigeonnier de Sébastien, Lydie et Hugo Casaert. La semaine dernière, le Team Herbots était également à Russignies car leur « Kate » n’avait rien de mieux à faire que de noter le 1er interprov. de Vierzon sur son palmarès. 

A peine comptés un week-end plus tard, les bouchons de champagne ont à nouveau pu sauter dans le ciel hennuyer car ce sont maintenant les femelles « Lydie » et « Petite-fille Porsche » qui réclament l’attention nécessaire. « Lydie (B22-4150252 – une fille directe de la célèbre Porsche 911) a montré sa queue aux 24 006 vieux de Bourges. Sur 42 791 pigeons de Bourges, elle a enregistré la 3ème vitesse la plus élevée. Seuls son compagnon de colombier « Kleindochter Porsche » et le vainqueur national de Walter De Ruyck ont atteint une vitesse plus élevée.

Si l’on considère ces deux belles victoires en l’espace de deux semaines, la forme est clairement là. Un constat qui confirme également le résultat global de Bourges

24 006 vieux : 1-20-24-75-133-164-214-224-246 (51/73)
18 785 yearlings : 2-64-168-237-262-289 (43/95)

Pas prévu

Sébastien : « J’ai été surpris par l’enregistrement de 2 pigeons de Bourges. Nous étions encore concentrés sur la chute des pigeons de Toury et comme un coup d’œil sur l’écran de l’ordinateur nous montrait qu’aucun pigeon n’avait encore été pointé à l’avant, nous pensions qu’il était encore temps d’attendre un pigeon de Bourges. Mais c’était au-delà des ambitions de « Lydie » et de « Granddaughter Bourges ». Pendant longtemps, elles ont toutes deux été classées 1ère nationale, mais nous avons finalement été battus dans le yearling par la femelle de Walter De Ruyck. La fête pouvait commencer ».

Veuvage total

Jouant le veuvage total (mâles et femelles), Sébastien dispose d’une colonie de 80 vieux et de 140 yearlings. Pour ce qui des Yearlings, ils ont peu d’expérience, car ils n’ont participé qu’a quelques concours de vitesse en 2023.

Depuis quelques années, en concertation et suivant les conseils de son collègue ‘Pascal Ariën’, Sébastien participe au programme national de grand demi-fond et fond (pigeons joués chaque semaine si possible)

Suite à la coopération depuis 2015 avec PEC, Sébastien ne dispose pas d’éleveurs et se concentre principalement sur le jeu dans les concours nationaux de Grand Demi-Fond et Fond. Les voyageurs n’élèvent donc pas et ont été accouplés le 5 avril pour rester ensemble jusqu’au 25 avril. C’est pendant cette période de couvaison qu’ils sont entrainés (jusqu’à 60 kms maximum). Ensuite les femelles rejoignent leurs volières pour y rester (jour et nuit) toute la saison de jeux. Lors des retours des concours, les femelles retrouvent le pigeonnier des mâles, avant d’être séparées et remises dans leurs volières.

Pour ce qui est de l’équipe des pigeonneaux, Sebastien Casaert disposera, en 2024, de 120 jeunes venant de chez PEC , ainsi, que pour la 1ère fois, cette année de 120 jeunes venant du pigeonnier KAIER via son ami ‘Pascal Ariën’.

Au niveau des soins, Sébastien accorde beaucoup d’importance aux entrainements journaliers de ces voyageurs, et à une alimentation plus riche pour les 5 derniers repas précédant les mises en panier. Les plateaux sont simplement retournés avant les mises en panier, et si besoin en fin de saison, un coup de ‘boost’ est donné en présentant leur partenaire.

Début janvier, les pigeons sont vaccinés contre les poquettes et paramyxovirose par le vétérinaire Pascal Lanneau qui effectue en période de concours, un contrôle/suivi hebdomadaire de la colonie. Avant le début des concours, une cure de 8 jours contre la trichomonase est effectuée.  Des bains sont aussi donnés 1 à 2 fois/semaine. 

Motivé après tout ?

A la question de savoir si « Lydie » était spécialement motivée, Sébastien n’a pas pu donner une réponse claire avant que nous allions au pigeonnier pour prendre les photos. Sébastien a relâché « Lydie » et elle s’est envolée avec une colère invisible dans sa boîte de vie où il y avait une autre femelle qui « câlinait » son mâle. La réaction et l’expression du visage de Sébastien m’ont fait comprendre qu’il ne s’attendait pas non plus à cela. Lydie était-elle en colère contre une autre femelle? Etait-ce la raison pour laquelle elle est entrée dans le panier super motivée et qu’elle s’est secouée les ailes pour réaliser cette performance de pointe ? 

Qui le dira ?

Entre-temps, « Lydie » a reçu un ticket d’entrée pour le loft d’élevage. 

Nous souhaitons à la famille Casaert beaucoup plus de succès et une nouvelle victoire. 

Stefan Mertens